[50 Nuances de Grey]
Il fallait bien en parler un jour, c'est LE «phénomène» du moment.
Lorsque le livre est sorti il est rapidement devenu un
best-seller, mais au final, que signifie vraiment best-seller? Ce
n'est pas parce que beaucoup de gens ont acheté quelque chose que
c'est un chef-d’œuvre. Sur ces millions d'acheteurs, combien l'ont
choisi pour offrir, combien pour rigoler un bon coup, et combien
l'ont terminé en entier?
On ne juge pas une œuvre sur son
succès, il faut la lire ou la voir, et je suis exaspérée de ces
gens qui se sont fait un plaisir de démonter jour après jour le
film avant même sa sortie.
Le film étant réellement une très
bonne adaptation du livre malgré quelques changements obligatoires,
je parlerai des deux comme une seule et même œuvre, puisque je vais
principalement m’intéresser à l'histoire, commune donc aux deux.
De quoi ça parle? Si vous vous êtes tenus hors des
réseaux sociaux et d'internet ces deux dernières années,
50
Nuances de Grey raconte l'histoire d'un chef d'entreprise richissime
qui tombe sous le charme d'une petite étudiante, et qui lui propose
de devenir sa soumise sexuellement parlant -et pas que,
malheureusement, nous y reviendrons-.
Alors ce serait ça le
fantasme des femmes? Se faire défoncer par un mystérieux bad boy,
qui en a gros sous le pantalon, et qui par dessus tout peut nous
payer tout ce qu'on désire.
Suis-je la seule à trouver ça
ridicule?